On ne peut pas parler d'Okinawa, sans consacrer un article entier sur le Coco Shanti, car il résume à lui tout seul l'esprit du coin. Dans le guide, sur les brochure, il était écrit que les gens sont "friendly", et que l'ambiance est plutot cool. Même les commerçants sont trop gentil, l'avantage d'Okinawa par rapport au reste du Japon, c'est que à part les americains qui sont present en force sur l'ile, on a pas vu d'autres touristes europeens, ça fait vraiment plaisir. Ainsi, les commerçants t'offre toujours un petit cadeau, une pensée particulière pour Oba-chan (ce qui signifie Grand mère, ainsi appellé affectueusement par les clients), chez qui on allé manger tout les jours, car elle nous offrait toujours un petit quelque chose (comme des Onigiri fait maison) ça fait vraiment plaisir.
Pour l'ambiance plutot cool, c'est vrai qu'on a plus l'impression d'etre au Japon, on est trés loin du tumulte des grandes villes auquelles on était habitué jusqu'à maintenant. On a l'impression que tout est au ralenti. D'ailleurs, on a trouvé un panneau que l'on a vu nulle part ailleurs: le "Interdit de se merdifier" (merci à Max, un copain américain, pour la pose).
Donc on est arrivé à 3h du matin, il y avait de quoi s'inquiéter à savoir est-ce que l'on allait pas trouver "porte close". Le taxi nous a laissé à la station du monorail et aprés quelques tour de paté de maison, on a fini par trouver.
Malgré l'heure, il y avait pleins de monde dans le salon pour nous "acceuillir". En fait, on a su que l'on a été acceuilli par un locataire comme nous, c'est les locataires qui gèrent tout, et de tout le sejour on a vu personne du staff!!! Ce qui est énorme, c'est que c'est le chantier partout, ce qui nous dérangent pas bien au cointraire (on a contribué nous aussi tant qu'à faire).
Par contre, le décor est d'une pureté absolue, avec ses lits et ses nattes de bambous.
Les locataires qui viennent des quatres coins du Japon, adoptent trés vite le rythme du coins avec son "décalage horaire": ils se levent à 13h-14h, mangent un peu, refont une sieste dans un coin et sont opérationnel jusqu'à 7-8h du mat'. Il y en a toujours un qui dors quelque part (inutile de parler du bordel au premier plan).
Et de véritables dieu vivant, comme "Joe l'indien": de l'énormité à l'état pur, il nous aura fait rever.
La photo parle d'elle même, les habits, il était toujours dans un coin en train de dormir, c'est quelqu'un qui a choisi de vivre comme il veut, il aime beaucoup l'Inde (il y va souvent) il fait de la musique, c'est un des rares japonais qui parle anglais. Quand il nous a demandé à quoi sert la photo, on lui a juste dit que c'était pour nous. On lui a retorqué pourquoi cette question, et il nous a repondu que des fois il se retrouvait dans des journaux (tu m'étonnes!!). Comme celui d'un guide jap, dans l'article pour le Coco Shanti:
Un jour qu'on se balladé sur Kokusai-dori, on l'a vu en plein tarvail, du rêve comme je l'aime.
On ne peut pas oublier Shin, un "trés grand" lui aussi. Quand, on lui avait demandé à combien se trouver la plage à pied, il nous a repondu une demi heure. On y était en un quart d'heure, on a bien rigoler car elle était bien courte sa demi heure, mais c'était le premier jour, on avait pas encore le rythme d'ici.
Uune fois au ralenti nous aussi , on mettait un peu plus, mais pas une demi heure!!!
Voici le "lieux du drame" la terrasse du Coco, avec sa belle vue sur la ville.
Avant de le retrouver "merdifier" dans un coin de la maison (quand c'était pas directement sur la terasse), "On a perdu Shin":
On a quitté le Coco Shanti à 3h du mat, alors que le check out est à midi normalement (ça aussi si vous trouvez une guest house qui fait ça ailleurs, je suis preneur). Déja on été pas frais à cause de l'heure, mais si on rajoute la justesse par dessus... Résultat: "On a régaler la chique", "Garçon! Tournée générale c'est pour nous, c'est nous qu'on regale".
On a commencé par la fouille, et comme ils ont vu la balle de M16 au rayon X, ils m'ont fait vider le sac pour voir si elle était désamorcé. A savoir que le sac était plein à craquer, j'étais bien content de déballer tout ça pour rien. Ensuite on s'est enregistré, particularité du Japon, tu peut prendre l'avion sans aucun papier sur toi car ils ne vérifie pas les identités, pour détourner un avion y a pas mieux...
Et on est revenu sur les bancs avec nos sacs, jusqu'à ce que ça fasse Tilt, "Mais qu'est-ce qu'on fout avec nos sacs?", en fait ici tu ne les enregistre pas en meme temps que les billets, il ya un petit comptoir à coté. On a pas l'air malin, on va au comptoir mais on nous a demandé de repasser par le controle sécurité, bref on a amusé le public qui assisté au spectacle depuis quelque minutes. On a quand même reussi à prendre l'avion, et encore une fois on a vu toute la maitrise des jap, on était pas encore parti qu'ils dormaient déja tous.
Et on est parti pour Tokyo Haneda, petit privilège car les étrangers ne connaissent que l'aéroport de Narita, reservé aux vols internationaux. En arrivant vers la côte, on se rends conte du combat entre l'homme et la nature pour gagner du terrain sur l'eau grace aux polders bien rectiligne.
On est arrivé sur Tokyo et quelle choc!! Il a fallu récuperer du rythme de vie "Okynawaien" rapidement, car le choc est flagrant avec les tokyoites tout stréssé et speedé.