Coup de folie, en moins de 10 minutes on a changé de programme: direction Okinawa !!!
On va bientot prendre un ferry pour 35 heures, en plus on nous a demandé si on été sur de vouloir y aller car il y a un typhon qui approche, pour une fois qu'on a de la chance plutot deux fois qu'une, "ça c'est de l'esprit sportif"....
Quand on nous a dit qu'il y aurait le typhon, on s'est dit: "C'est génial! (désolé Nico, mais depuis que tu l'as remis à la mode je peut plus m'en passer) , il va enfin nous arriver quelques choses"; en plus c'était une belle bete, ils en savent quelques choses sur Miyasaki où ils ont pris beaucoup d'eau sur la tete. Okinawa, c'est les "Hawaï japonaise" ce sont les iles qui sont tout au sud du Japon (sur la gauche du Typhon)
et on a pris le ferry.
Le trajet devait durer 35 heures, ce qui est resonnable (et puis on va sur Okinawa, ça mérite bien quelques sacrifices!) cependant grace au typhon on est resté bloqué un jour en pleine mer, sans parler des vagues. Autant d'habitude, je fais le malin à sauter partout, là je la ramenai pas (d'ailleurs il y avait pas grand monde debout), et on se limitait à s'alimenter (sans vomir) et à dormir.
Et aprés 3 jours tu finis par connaitre tout ce qu'il ya dans les distributeurs automatiques, il nous tardait vraiment d'arriver.
Finalement, la traversé aura duré 53 heures et on est arrivé à 3 heures du matin, dans le troisième port, le plus éloigné de Naha tant qu'à faire. Quant au japonais qu'on a rencontré la veille du départ au Moon Walk, qui nous a dit que ça tiendrait du miracle si on arrive sur Okinawa car on avait aucun billet et aucune reservation, alors que c'est la golden week (le semaine des congés des jap), alors les miracles existent car même à l'arrache on y est arrivé.
Heureusement, à Naha il ya presque plus de taxi que d'habitants, donc on a rejoint sans problème le Coco Shanti, qui mérite un article rien que pour lui. Le lendemain, on a vu la ville de jour et on a su de suite que l'on aller s'y plaire, puisqu'il y a le soleil, les palmiers, et la vie "hyper cool" on est trés loin de Tokyo(et du Japon), ça se voit!
"Tu comprend ça toi,il ya meme pas" de metro ou de Jr, il y a juste un monorail.
Mais quand on parle d'Okinawa on pense au soleil, à la plage de sable blanc, à l'eau turquoise bref aux plages paradisiaques. Comme toutes les plages japonaises, les plages sont grandes, belles mais il n'y a pas grand monde et les quelques japonaises qu'il y a se baignent en T-shirt et short, "va savoir Charles..." .
Par contre, ce qu'on ne sait pas c'est que l'eau est belle mais elle est horriblement chaude, plus de 30°: du vrai "pipi de chat". On est obligé de sortir souvent hors de l'eau pour se raffraichir car c'est étoufant. Deuxième chose qu'on nous dit pas, c'est que l'eau est infestée de meduses, et de Habu: les serpents venimeux typique du coin. Les premières fois, on s'est baigné sur la plage de Naha où il ya les filets de protection (mais c'est pas la même plage). Les fois suivantes, on a demandé s'il y avait d'autres plages un peu plus éloigné et plus jolie (c'est là qu'on appris qu'il y avait tout ce beau monde dans l'eau), on nous a prévenu du danger, mais vous connaissez notre esprit sportif...
"On a pas eu de bol" car il n'y avait pas trop de soleil quand on est allé sur Shiro beach, donc ça ne rend pas trop bien sur les photos mais "effectivement c'est beau".
Aprés la guerre, l'ile fut detruite et les "gentils americains" y instalèrent des bases pour des raisons stratégiques. C'est ici, que l'on trouve le plus gros contingent americain, des fois on a l'impression d'être aux Etats-Unis. La "rue à touriste", Kokusai-dori, résume bien cet impression, avec ses nombreuses boutiques de souvenirs americains.
Voici l'ami Ronald, bien que l'on se demande comment les Mc Do peuvent marcher ici avec tout ce qu'ils ont de bons à manger.
Il y a quand meme des spécialités typiquement japonaise, les shiisa, petits lions qui montent la garde des maisons.
Sans oublier l'awomori, l'alcool local où marine le habu, y a pas à dire il a de la gueule.
On a pas oublier la touche culturelle du coin, le shiro-jo, classé au patrimoine mondial de l'Unesco (par la même occasion on a pris le monorail). Ici, "le soleil n'est pas ton ami", à savoir il vaut mieux éviter de sortir entre 12h et 15h, car tu cuit directement: thermostat 7-8. On était toujours à la recherche d'ombre mais il n'y en avait pas car le chateau est sur une colline. Le complexe est assez grand, tout en pierre, avec de jolies portes d'entrées.
Ils avaient choisi de jolies couleurs, discrete en plus, le mieux pour ne pas attirer l'attention.
